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Reconstruction d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale

52 rue René Gillet, 10800 Saint-Julien-Les-Villas

Maîtrise d’ouvrage :
ASSOCIATION AURORE

Maîtrise d’œuvre :           
CODA Architectes mandataire
Julia Chapron Architecte associée
EXEDIX BET TCE

Surface :
1797 m² SDP logements démolis
1305 m² SDP logements réhabilités
1868 m² SDP logements créés

Coût de l’opération :
7 120 000 € HT

Calendrier :
Etudes en cours

L’implantation des nouveaux bâtiments repose sur une valorisation des bâtiments anciens, et vient structurer et tenir les espaces, places, tout en offrant des vues généreuses sur les paysages et la nature. Parmi les bâtiments existants sont conservés la villa Bernard (bâtiment B) le petit chalet (bâtiment C), l’hostellerie (bâtiment A), témoins originels de l’association assurant l’ancrage historique des débuts de l’association. Leur changement de destination participe à de nouveaux usages plus adaptés aux besoins des résidents.

Une partie du CHRS (bâtiment G) est quant à lui remodelé en profondeur. La partie comprenant le réfectoire, les cuisines, des bureaux, espaces communs, ancienne et non adaptée est démolie au profit de la construction d’un nouveau bâtiment principal, bâtiment F. La partie comprenant de l’hébergement est quant à elle conservée avec une réorientation des chambres sur la vie au coeur du site. Son principe de distribution est le même que les nouveaux hébergements : une circulation extérieure en coursive, parti pris qui assoit le parcours et la transition spatiale de sortir de chez soi ou d’y rentrer, et qui assure une connexion à l’extérieur.

L’ensemble des autres édifices existants tels que les cabanons, le préfabriqué, l’hôtel, la dépendance, le garage maçonnée, sont démolis au profit d’une réouverture vers le parc André Grimont, la petite forêt, le ruisseau du Triffoire.

L’aspect de l’ensemble des nouveaux édifices suit un fil conducteur commun pour assurer l’harmonie architecturale de l’opération, avec un bardage bois vertical saturé pré-grisé ou brûlé, des menuiseries en métal anthracite, une couverture de zinc, matériaux naturels, s’alliant de concert et en contraste avec strates végétales et minérales du projet. Le bâtiment G réhabilité bénéficiant d’une isolation thermique par l’extérieur arbore le même traitement que les constructions neuves. L’ensemble de ces bâtiments ont leurs circulations en coursives extérieures ouvertes métallique anthracite avec un platelage bois côté coeur d’ilot. Cette esthétique commune réinterprétant les spécificités architecturales troyenne de manière contemporaine, alterne typologie à double pan typique du tissu traditionnel et toiture terrasse végétalisée.

Les édifices conservés de la Villa Bernard, l’hostellerie et le petit chalet, caractéristiques des maisons de maîtres, conserverons dans un souci de témoignage et de transmission leur revêtement d’origine, à savoir enduit blanc casser, briques apparentes, sous face bois, pan de bois etc.

Les espaces communs de convivialité, de cuisine, de réfectoire, d’ateliers, arborent de généreuses baies vitrées qui par leurs transparences affichent leurs activités. Le vitrage participe à la valorisation des rythmes quotidien de la vie du site.

Le projet prévoit l’insertion des nouvelles constructions dans un environnement verdoyant préservé et affirmé, invitant les résidents du foyer Aubois à la promenade (parcours de santé) et au lien avec la nature (parcours pédagogique et écologique).

Le parti pris est de penser l’espace de vie au coeur d’un bois préservant une certaine intimité. Vers l’extérieur de la résidence des transparences maintiendront le sentiment de voir sans être vu.

La résidence boisée s’inscrit dans une trame verte guidée le long des rives du Triffoire. Elle sera écrite dans un vocabulaire paysagé semi-naturel et jardiné permettant de diversifier les ambiances et les niches écologiques dans un contexte urbain pavillonnaire proche.