Réhabilitation
liseret

Conception-réalisation pour la réhabilitation de 149 logements en milieu occupé

Résidence des "Quatre Fleurs", 60180 Nogent-sur-Oise

Maîtrise d’ouvrage :
CDC HABITAT - OSICA
        
Maîtrise d’œuvre :       
QUILLE CONSTRUCTION Mandataire
CODA Architectes cotraitant
IDC Economiste

FTE Ingénierie BET TCE

Montant :
4 000 000€ HT

Calendrier :
Concours 2015

L’environnement bâti au voisinage de la résidence des 4 Fleurs est assez hétérogène. Il inclut de l’habitat pavillonnaire comme du logement collectif, dans un tissu assez lâche où prédominent espaces verts et stationnements aériens. La résidence y apparait ainsi comme un point de repère à l’architecture clairement identifiable.

L’opération de résidentialisation récemment menée par la Fabrique Urbaine permet en outre de clarifier et d’adoucir les relations de la résidence avec son environnement immédiat via l’ajout de peaux végétales successives. La mise en place d’une isolation thermique par l’extérieur, demandée par le programme, nous pousse à nous inscrire dans cette même logique de redéfinition de peau, en nous penchant cette fois sur l’enveloppe de la résidence.

Les 149 logements de l’opération sont répartis sur quatre bâtiments, divisés en deux ensembles bâtis desservis par un noyau central de circulation verticale. Des terrasses maçonnées allant de R+3 à R+6 font le lien entre ces deux entités.

Les volumes dédiés à l’habitation sont ponctués de balcons et loggias aux formes triangulaires, tandis que les halls créent à rez-de-chaussée des volumes spécifiques de plus petite échelle.

Le projet respecte la volumétrie existante : les volumes d’habitation sont traités de manière équivalente tandis que le rôle de pivot des noyaux de circulations est appuyé afin de mieux séparer les masses bâties. Ces circulations sont éclairées par l’intermédiaire de menuiseries pare-flammes toute hauteur.

Au pied de ces noyaux, on retrouve les halls, mais leur toiture plate a laissé place à une forme de pente plus domestique et moins propice à l’encrassement.

Le but de la proposition est de prendre appui sur le traitement architectural des années 70 et d’en proposer une relecture moderne et enrichie.

Un socle sur deux niveaux en briques permet d’asseoir les bâtiments et de développer un traitement en strates horizontales métalliques dans les niveaux supérieurs.

Les allèges des baies deviennent pleines, réglant ainsi les problèmes de C+D. Elles se fondent dans les traitements de façade, donnant une nouvelle échelle aux fenêtres et soulignant leur distribution aléatoire.

Pour ce qui concerne les halls et les paliers, notre volonté a été de restreindre au maximum les espaces résiduels pour fluidifier les circulations tout en leur apportant un meilleur confort d’usage.

La pose de miroirs permet de maximiser les apports lumineux, et des portes de recoupement avec oculus font pénétrer la lumière naturelle jusqu’à l’entrée des logements.