Réhabilitation
liseret

Réhabilitation de 386 logements en milieu occupé

Cité "Delpal", 78000 Versailles-Satory

Maîtrise d’ouvrage :
COMSOPGN

Maîtrise d’œuvre :           
CODA Architectes mandataire
ALTEREA BE TCE - OPC

Surface :
22 876 m² SDP

Coût de l’opération :
9 485 000 € HT

Calendrier :
Livré Avril 2023

Performances énergétique :
Conformité RT 2012
Diminution d'environ 50% des consommations énergétiques
Avant travaux: étiquette E - 255 kWhEP/m².an
Après travaux: étiquette C - 132 kWhEP/m².an

Le quartier Delpal est le plus vieux quartier d’habitation du camp de Satory, à Versailles. Il abrite 374 logements collectifs et 6 villas officiers de 2 logements chacune, dans des bâtiments construits dans les années 1933 et 1962. La parcelle se situe le long du Boulevard du Maréchal Soult. Perpendiculaire à ce dernier, elle abrite des logements concédés par nécessité absolue de service aux Gendarmes du GBGM mais aussi du GIGN.

l’organisation spatiale de ce quartier s’inspire largement du principe des cités jardins et cités ouvrières conceptualisé à la fin du XIXe siècle. Ce principe de lotissement considère que les habitations et la voirie s’intègrent à des espaces verts volontairement généreux, dans un espace clôt ou semi-privatif à destination des habitants. L’ensemble des logements, qu’ils soient individuels ou collectifs dispose ainsi d’aménagements paysager qualitatifs et des jardins autour de l’habitat. Elles comprennent dans la majorité des cas des équipements collectifs intégrés (école, crèche, commerce), ce qui n’est toutefois pas le cas à Delpal.

Les bâtiments du quartier sont orientés selon un axe Nord-Sud et un axe Ouest-Est. Les entre-deux sont occupés par ces fameux espaces paysagers, ici de forme carrée et au nombre de 8.

Les premières « barres » d’habitations ont été construites en 1933. Elles totalisent un ensemble de 302 logements, soit la majorité du parc de logements du quartier. Construites sur un socle en pierres meulières, les parties supérieures sont constituées de briques pleines, également non isolées, et d’enduit au droit des circulations verticales et des pignons. Ces enduits situés en pignon souffrent pour certains d’humidité remontant par capillarité, provoquant des décollements de surface localisés. Les menuiseries actuellement en place sont d’origine, en bois, sont très déperditive.

A l’extrême Nord de la parcelle et loin de ses grands axes de dessertes,6 villas officiers sont également construites selon un vocabulaire architectural proche.

En 1962, une deuxième phase de construction permet l'implantation de 72 nouveaux logements sur 3 bâtiments à l'architecture plus fonctionnaliste. 

L'opération prévoit la sécurisation du site selon le référentiel "sureté de la Gendarmerie Nationale, le ravalement des façades, le remplacement des menuiseries extérieures et occultations, l'isolation et le recoupement coupe-feu des combles, la mise en conformité des garde-corps, la fermeture des séchoirs des bâtiments années 60, la réfection des couvertures tuiles, la réfection des pièces humides et des équipements sanitaires, la réfection des parties communes et le remplacement des portes palières, et enfin la mise en oeuvre d'une VMC hygro A.